Aux homophobes l’enfer, vive la démocratie LGBT !
Tolérance pour l’homosexualité. Cela vaut mieux. C’est aussi commode. Et au sujet des homophobes, tolérance aussi ? Autrement dit, les homophiles acceptent-ils, comme en démocratie, que quelque part sur terre, libres de leurs opinions, des « orthodoxes » et invétérés les détestent ou les « combattent » ?
J’ai dû croire un jour que ceux qui critiquent plus fort, parfois, ne tombent pas plus bas. J’ai vu Alpha Condé réélu, Etienne Tshisekedi diriger son parti, peut-être même Ouattara candidat à sa succession… Que de combattants de la démocratie ! Mais une fois au pouvoir… Oh, j’allais oublier le président normal fanatique de Tata Sassou !
Trinité de la domination idéologique gay
Non, ce n’est pas de politique dont je parle. Une digression ? Non. Les homophobes, c’est un peu comme ces personnages politiques. Nous connaissons tout le mal que le monde de Mugabe, Museveni ou de Kenyata a fait aux homosexuels. Ils envoient en prison, implorant l’intervention des psys, quiconque aime le même sexe.
Les grands médias, internationaux, savent très bien en parler, portés par les grandes puissances politiques, elles-mêmes poussées par des grands lobbies Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transsexuels (LGBT). Trois fois « grand », c’est la trinité de la domination idéologique.
L’opinion et l’individu en danger
« Ultra », « radical », « homophobes »… Des mots pour enfermer dans un ghetto, des leaders religieux ou sociaux aux voix dissonantes. Des politiques quant à eux, sont parfois carrément reclus, puis portés à la potence, dans une justice des « grands ». Sans juge ni procès, sans démocratie, sans liberté, égalité, « fraternité » ? Cinq mois de prison avec sursis pour une maire française qui refuse malignement de célébrer un mariage entre deux femmes, au nom de sa foi. Elle a eu tort de respecter ses opinions ! Mais certaines lois dans ce monde, y compris en France, s’éloignent peu des opinions ou des fruits des opinions.
La dictature de l’homophile
Pour cet article, par exemple, l’auteur peut facilement porter le cachet « homophobe ». Chose normale, dans une dictature homophile. Voix dissonante signifie adversité, pire, inimitié.
Heureux êtes-vous si prenant la parole, dans cet espace public de domination mondialisée, celui des grands médias, vous avez osé ramer à contre-courant. « Modéré », ça n’arrange pas du tout les choses à propos des LGBT. On est homophobe, et c’est l’enfer (publicité négative : liberticide, dictateur, non éligible), ou on est homophile. Et alors, bienvenue au ciel.
La tendance actuelle, dans l’homophilie, au risque même de l’homofolie, c’est un discours à sens unique. Même si à Paris, par exemple, des manifs mariage pour tous, ont alterné pro et anti LGBT. Bref, je doute de la démocratie dans les actions de certains défenseurs de la cause des homosexuels. Pas de tolérance, mais ils en veulent davantage pour leur compte.
Pauvres religions !
Que cela soit érigé en loi ou non, les gens sont libres de vivre leur sexualité comme ils l’entendent. Pas de morale. Mais les communautés sont elles aussi libres d’accepter cette évolution ou de la refuser, de garder leurs « croyances ». Aux LGBT de lutter, comme l’ont fait et le font encore des femmes, du point de vue politique. C’est ça la démocratie, je crois.
On parle peu des dommages que les pressions, peut-être même par la corruption, des homosexuels sur des religions. Les catholiques, à Rome ou en Pologne, récemment, en font suffisamment les frais. Pauvres papes ! Jean-Paul II, Benoît XVI et François en ont souffert… Les LGBT veulent que les autres changent, acceptent l’homosexualité. Pas de contrepartie. Dictature !
Commentaires