Beni, on dira bientôt de toi béni de Dieu
Les cœurs écartés, en ce décembre pluvieux Et nos yeux toujours en crue ne trouvent guère de grève où crier enfants bénis, quand Beni galère Ils ne trouvent naguère une once des jours heureux Nous n’irons ni pleurer sur nos tombes Nous n’irions jamais quémander auprès des vendeurs d’armes Un peu d’airs qui soufflent sur nos âmes Quelques airs qui rappellent leurs bombes. Nous irons jusqu’au bout de notre fierté …